#Infographie Tendances 2017: #RH #Communication #Marketing #Digital
Les tendances 2017 dans les domaines de la communication, du marketing, du digital et des RH
La clôture d’une année est l’occasion (devenue rituelle) de nous interroger sur ce que seront les tendances de la suivante dont l’arrivée prochaine est inéluctable. SpotPink vous propose de découvrir, au travers de cette infographie et des explications de texte qui la suivent, 21 tendances qui devraient selon nous marquer l’année 2017 dans 4 des domaines dans lesquels nous intervenons : communication, marketing, digital et RH.
[Transverse à tous les domaines] Le développement du travail en Freelance
Le salariat a fait la suite de l’esclavage, mais il se pourrait bien que le travail exercé en tant qu’indépendant séduise un nombre toujours plus grand de personnes dans les domaines cités dans cette infographie ainsi que certainement dans d’autres. L’économie numérique offre une opportunité historique de développement du travail indépendant, en abolissant les contraintes spatiales et temporelles et en démultipliant les possibilités de rencontre entre l’offre et la demande. Nomadisme, instantanéité, réactivité et facilité de partage ont notamment permis à Uber, Airbnb, leboncoin… de se développer comme des exemples de réussite dans cette industrie. Dans 10 ans, avec le rythme actuel de progression de 6%, un américain sur deux sera freelance et, selon Pole Emploi la France suivrait ce mouvement.[7]
Domaine ‘RH’
1- Loi Travail :
Dématérialisation du bulletin de paie
A partir du 1er janvier 2017, la loi Travail (dite Loi El Khomri) autorise les entreprises à transmettre leurs bulletins de paie sous forme électronique, sauf opposition expresse du salarié, et sous réserve que les conditions de nature à garantir l’intégrité des données soient mises en œuvre. Cette évolution devrait permettre de lever les dernières hésitations de la part des entreprises.
Pour que le passage à la dématérialisation offre les bénéfices escomptés pour les entreprises et les salariés, la réussite de ce type de projet implique la réussite de l’intégration au SI existant, une communication interne adaptée et aussi, de ne pas négliger l’accompagnement du changement.
CPA
La loi précise que le CPA (Compte Personnel d’Activité) comprendra à la fois le CPF (Compte Personnel de Formation), le compte pénibilité (C3P) et un nouveau « compte d’engagement citoyen » (CEC). Attaché à la personne et non à son statut ou encore à son employeur, la portabilité du CPA permettra la conservation des droits sociaux acquis en cas de changement d’employeur. Dès l’entrée sur le marché du travail et jusqu’au décès, le CPA permettra à chacun d’accéder en ligne à tous ses droits : congés rémunérés, bilan de compétences, formation, épargne salariale, accompagnement dans un projet de création d’entreprise, passage à temps partiel ou retraite anticipée (pour ceux qui ont occupé des emplois pénibles).
Le CPA (géré par la Caisse des Dépôts et Consignations) vise donc à permettre à tous les actifs d’accumuler des droits liés à leurs activités professionnelles et de décider de leur utilisation. Ainsi, par exemple, les salariés utilisateurs de MyPeopleDoc® pourront, s’ils le souhaitent, accéder librement et gratuitement à tous leurs bulletins de paie dématérialisés envoyés par leur entreprise depuis leur CPA.
Droit à la déconnexion
La loi Travail (Loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels)a rendu obligatoire un droit à la déconnexion à compter du 1er janvier 2017 dans toutes les entreprises. Les mesures adoptées par elles doivent viser à assurer le respect des temps de repos et de congés ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale. Les entreprises seront ainsi tenues de mettre en place des instruments de régulation de l’outil numérique.
L’art. L. 3121-60 dispose que “l’employeur s’assure régulièrement que la charge de travail du salariés est raisonnable et permet une bonne répartition de son temps de travail”.
A compter du 1er janvier 2017, les négociations doivent s’ouvrir au sein des entreprises sur :
- la mise en place d’instruments de régulation de l’outil numérique,
- l’adoption de mesures visant à assurer le respect des temps de repos et de congés ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale,
- le droit d’expression directe et collective des salariés notamment au moyen des outils numériques disponibles dans l’entreprise.
Le droit à la déconnexion : mythe ou réalité ? Par Marianne Franjou –
2- DSN
Devant le peu d’entrain des entreprises à passer à la DSN (Déclaration Sociale Nominative), rendue obligatoire par l’article 35 de la loi de simplification administrative (dite loi Warsmann) à l’horizon 2016, une obligation intermédiaire a été décidée dès 2015 pour les entreprises d’une certaine taille.
Destinée à se substituer progressivement à un certain nombre de déclarations suscitées, le déploiement de la DSN s’est effectué en 3 phases, de sorte à intégrer progressivement un panel de plus en plus large d’entreprises, tout en se substituant à un nombre toujours plus grand de déclarations.
- La DSN phase 1 se substitue notamment à la DMMO (Déclaration des Mouvements de Main d’Oeuvre) et aux attestations IJSS (Indemnités Journalières de Sécurité Sociale). Ce sont les premières déclarations que les entreprises n’ont plus à réaliser.
- La DSN phase 2 permet de faire disparaitre l’obligation de déclaration mensuelle des cotisations à l’URSSAF.
- La DSN phase 3, ou phase de généralisation, est celle actuellement en vigueur (depuis le 27/09/2016), pour l’ensemble des entreprises du secteur privé, quelle que soit leur taille. Elle vise à se substituer à l’emblématique DADS-U.
Ainsi, les entreprises auront à transmettre leur dernière DADS-U à la norme 4DS en janvier 2017, soit 6 ans après sa mise en œuvre. Les DSN transmises aux échéances de février 2017 devront impérativement toutes être émises au format phase 3. Le remplacement effectif de la DADS-U par la DSN nécessite un historique de données mensuelles format phase 3 d’un an complet. Les employeurs démarrant au plus tard en janvier 2017 n’auront donc pas de DADS-U à réaliser à compter de 2018. La DADS-U 2017 de janvier 2018 sera, quant à elle, reconstituée au moyen des douze DSN qui seront transmises tout au long de l’année 2017.
3- Big Data
Au tout début de l’informatisation de la gestion des ressources humaines, les seules données exploitables pour la gestion du capital humain de l’entreprise consistaient en des indicateurs sociaux extraits du SIRH au moyen de requêtes (plus ou moins fastidieuses à réaliser d’ailleurs) dans la base de données. Il appartenait ensuite aux professionnels RH de comparer ces donnés avec les résultats publiés dans des études ou enquêtes réalisées par des sources externes à l’entreprise dont le périmètre était tantôt international, national ou régional (CREDOC, INSEE, CESE, etc.). Lorsque ces données étaient croisées, les analyses portaient sur des données morcelées et une période révolue. Partir d’un constat a posteriori pour faire de la prospective requérait alors un talent particulier…
La multiplication des données disponibles et la variété des outils disponibles permettent désormais aux responsables RH et SIRH de réaliser des analyses prédictives (basées sur des corrélations et non liens de causalité) et, de fonder leurs décisions sur des faits pour piloter plus finement le recrutement, la formation, la gestion des compétences et aussi identifier les axes d’optimisation de la performance individuelle ou collective.
Si l’utilisation du big data permet aujourd’hui aux professionnels RH de mieux connaitre les collaborateurs, il est important de se demander si les possibilités offertes par ces outils émergents sont compatibles avec les conditions éthiques et morales qui doivent entourer l’exercice de la mission des professionnels RH. Par ailleurs, cette tendance 2017 implique de rappeler qu’une corrélation n’établit pas une causalité et, que ceux qui les confondront ces deux concepts s’exposeront à de vertes remontrances de la part des membres des comités scientifiques !
Par exemple, il existe une forte corrélation entre la consommation de glaces et la criminalité. Cependant, manger des glaces ne rend pas criminel ! C’est la chaleur, en été, qui est la cause commune de ces deux changements. Méfiez-vous donc des articles sur le big data RH qui tirent des conclusions trop hâtives d’une simple corrélation.
4- Fiche de paie clarifiée et impôt à la source
Au 1er janvier 2017, une nouvelle réforme portant sur le bulletin de paie impose aux employeurs de remettre à leurs salariés une fiche de paie clarifiée. Les entreprises pilotes du projet, parmi lesquelles SOLVAY, DAHER et d’autres, sont parvenues au cours de l’année 2016 à transmettre une fiche de paie clarifiée à leurs salariés. En 2017, cette initiative devra être suivie par les autres entreprises françaises.
Déjà en vigueur dans la plupart des autres pays européens, le prélèvement à la source devrait enfin être mis en place en France, grâce à la DSN. Prévu pour entrer en vigueur au 1er janvier 2018, il permettra de rendre le paiement de l’impôt sur le revenu simultané au gain de ce même revenu. Présentée par le gouvernement et la DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques), comme une simplification, il n’est pas certain que les entreprises vivent la mise en place de l’impôt à la source comme telle. De quoi occuper les professionnels RH et du SI en 2017…
Pour résumer, en France en 2017, le bulletin de paie devrait se simplifier et se dématérialiser (…enfin !)
5- Chatbot
L’idée que des robots logiciels puissent assister les professionnels RH dans la relation qu’ils entretiennent avec les salariés peut séduire certains, mais comme le dit si justement Vincent Berthelot :
Il faudra bien explorer le paradoxe de plus d’humain avec le #chatbot « https://t.co/ot1Qzj9KVD »> « https://twitter.com/hashtag/dhd2016?src=hash »>#dhd2016
— Vincent Berthelot (@VinceBerthelot)
De mon point de vue, les chatbots utilisés par les professionnels #RH auront le même effet que le 0820 des marketers « https://t.co/bt96cPjoUP »>
— Caro B.
Domaine ‘Communication’
1- La couleur de l’année 2017
Il s’agit de Greenery Pantone® 15-0343 TCX
La couleur de l’année 2017 est dévoilée par Pantone. Et c’est ? Réponse ici pic.twitter.com/1ZOysC2dMR
— Camille Plessis (@Camille1981)
2- Les technologies du nomadisme
L’émergence de bases de données agiles et intégratives, de systèmes intelligents, d’objets connectés et d’une robotique de plus en plus sophistiquée contribuera en 2017 à redéfinir les modalités d’interactions entre l’Homme et la machine, ainsi qu’entre le travailleur (indépendant) et ses clients. Les avancées technologiques qui marqueront 2017 sont évidemment difficiles à prévoir à la fin de l’année 2016 pour qui n’est qu’un simple utilisateur potentiel. 2017 ne verra peut-être pas encore émerger le temps de l’homme-système-machine. Les initiatives précédentes n’ont pas encore eu le succès escompté par leurs créateurs (telles que celle de l’Apple Watch commercialisée depuis avril 2015).
Les technologies du nomadisme qui émergeront et perceront en 2017 devront permettre d’opérer des changements significatifs en termes de rapidité, d’efficacité et de productivité – tout en étant irréprochables du point de vue de l’éthique et de la santé – et ce, dans un contexte de concurrence mondialisée. Précisons qu’en France, le développement de la biométrie et des implants a toujours été sujet à polémique, à l’application du principe de précaution ainsi qu’à la formulation de réserves (l’actualité du 09/12/2016 pour ce qui concerne les implants contraceptifs, le confirme). En conséquence, les technologies du nomadisme pourront séduire les utilisateurs et pénétrer le marché français à la condition d’être jugées indispensables (mais ni intrusives ni dangereuses pour la santé), tout en étant capables de préserver les libertés individuelles. Les startups qui auront compris cela pourront offrir leurs nouvelles solutions en 2017 sur le marché français avec un succès (presque) assuré.
3- Les « smart-grids » & l’infosphère
Les réseaux intelligents ou « smart grids » sont des réseaux d’électricité qui, grâce à des technologies informatiques, collectent et analysent des informations sur l’état du réseau afin d’ajuster les flux d’électricité entre fournisseurs et consommateurs dans l’ensemble du cycle (production, distribution et consommation de l’électricité). Les smart grids apportent une réponse aux nouveaux besoins en énergie qui pèsent sur les réseaux électriques et qui sont induits par le développement de la climatisation, des appareils électroniques, du chauffage électrique, de la voiture électrique ou des pompes à chaleur.
Rappelons que la France a adopté, par les lois issues du Grenelle de l’environnement, des mesures visant notamment à maîtriser la demande en énergie et, qu’elle s’est également engagée à diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre.
L’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication aux réseaux les rendra communicants et permettra de prendre en compte les actions des acteurs du système électrique, tout en assurant une livraison d’électricité plus efficace, économiquement viable et sûre.[13]
80% le nombre de foyers pourraient théoriquement être équipés de compteurs intelligents d’ici 2020 en Europe selon l’estimation de connaissancedesenergies.org/.
Tôt ou tard, les pouvoirs publics s’intéresseront à la facture CO2 de l’infosphère. D’ici quelques années, les utilisateurs d’appareils connectés devront peut-être s’acquitter d’une taxe carbone ?
4- Des objets connectés (IoT) aux services intelligents disponibles dans des PaaS (Plateform as a Service)
Nous avons récemment vu les objets connectés s’insérer dans nos vies pour donner naissance à l’appartement ou à la maison connectée. Les objets et les applications qui permettent déjà de gérer les équipements de votre domicile depuis votre smartphone (pour l’ouverture des volets et de l’éclairage, en passant par le thermostat, la télévision, les enceintes ou encore la caméra de surveillance), devraient poursuivre leur expansion.
Bientôt, ce seront nos villes, nos voitures et nos bâtiments qui seront connectés. Par exemple, les bâtiments intelligents sont conçus pour être d’une grande efficacité énergétique en prévision d’un futur où les objets connectés auront une place non négligeable. Avec l’analyse très précise et fiable de la consommation de chaque logement, les producteurs d’électricité et les fournisseurs de services pourront adapter leurs offres au profil de chaque habitant.
En matière d’utilisation de l’IoT citons par exemple Kimberly-Clark Professional qui travaille avec IBM sur l’élaboration d’un système de toilettes intelligents. Connecter des centaines de milliers de périphériques leur permettrait de gérer la fréquence de l’usage des toilettes et le niveau d’hygiène. En exploitant les données issues de leurs outils d’analyse et en optimisant la configuration de ces bâtiments, ces 2 marques souhaitent permettre à l’entreprise de réduire ses coûts d’entretien (grâce à une utilisation plus efficace des consommables de toilettes), tout en améliorant la qualité des parties communes mises à la disposition de l’employé.
Domaine ‘Marketing’
1- L’expérience client (externe – interne)
Fortes du constat que le client externe est servi par le client interne, certaines entreprise considèrent que leurs salariés sont au moins aussi importants (voire plus) que leurs clients. Si, d’un point de vue RH le salarié devient le client n°1 de l’entreprise alors, l’une des tendances dans le domaine marketing pourrait être le regain d’intérêt pour l’expérience du client interne qui devra être traité au moins aussi bien que les clients externes. Afin d’optimiser l’expérience client, qui se définit comme le résultat de l’ensemble des interactions qu’un client peut avoir avec la marque ou l’entreprise, les professionnels du marketing et des RH disposent d’une voie royale pour innover ensemble.
2- Le marketing de contenu
Avec l’accroissement du niveau de maturité des internautes, l’exigence de ceux-ci vis-à-vis du contenu augmente. Par ailleurs, les entreprises ont compris qu’elles pouvaient améliorer leurs pratiques d’inbound marketing au moyen de la production d’un contenu protéiforme et aussi d’une diffusion régulière (via leur blog par exemple). Elles savent désormais que c’est grâce au contenu qu’elles produisent qu’elles attirent le mieux leurs prospects et clients dans leur point de vente ou sur leur site Internet. Qu’il soit entièrement (co)produit par l’entreprise et ses salariés ou bien ses partenaires, que sa production soit totalement externalisée, ou bien qu’il soit issu d’un mixte de ces deux pratiques, le contenu devra être toujours plus qualitatif, animé, original et aussi susciter, soit l’émotion soit la curiosité.
3- Le marketing mobile analytique
Selon comscore.com au Royaume-Uni les utilisateurs de smartphones passaient à la fin de l’année 2016 en moyenne près de 63 heures par mois sur les applications mobiles contre 14 heures sur le Web mobile. La France compte 34,1 millions de mobinautes en juin 2016[17], soit près de 1 habitant sur 2. L’enjeu étant celui de l’optimisation de l’expérience utilisateur sur mobile, les marketeurs devraient veiller à optimiser toujours davantage leurs contenus pour mobile et, pour ce faire, analyser les indicateurs suivants : ratio de trafic mobile en provenance des recherches organiques et des réseaux sociaux, répartition entre les visites depuis smartphone et tablettes, temps passés par page, taux de rebond mobile versus web, etc.
4- L' »event-trigger marketing »
Cette tendance est liée aux autres de ce domaine. Pour faire se déplacer à leurs événements les influenceurs, leurs prospects ou clients, les entreprises chercheront en 2017 des arguments, des solutions et des applications pour optimiser leur performance dans ce domaine. Grâce à la géolocalisation, à la segmentation et aux techniques du marketing automation, les marketeurs tâcheront d’envoyer leurs messages au bon moment, avec le bon canal et à la bonne personne (en fonction de son profil et de ses participations passées). En 2017 les techniques du « trigger marketing » devraient être développées pour l’organisation et le suivi des événements organisés par les marques. La créativité en la matière devient essentielle pour convaincre les (futurs) clients d’accepter d’aller à la rencontre physique des entreprises. Il n’a jamais été aussi simple d’organiser des événements, mais il n’a jamais été non plus aussi compliqué d’être assuré de rassembler le public ciblé, compte tenu de l’augmentation du nombre de sollicitations que celui-ci reçoit.
5- Les hubs du marketing
L’expression « Digital Marketing Hubs » aurait été adoptée par Gartner pour qualifier un centre de ressources disponibles permettant aux professionnels du marketing de s’orienter dans un univers fragmenté et une constellation d’outils dont les applications de marketing numérique sont presque infinies :
Et donc, qui possède de bonnes capacités d’orientation spatiales et temporelles pourra survivre voire « performer » ?
Domaine ‘Digital’
1- l’UX Design (User Experience Design = Design de l’expérience utilisateur)
Le web design évolue au gré des innovations technologiques qui induisent elles-mêmes de nouveaux usages. Après la tendance du « Mobile First » vient celle de l’ « App first » comme évoqué plus haut. Parmi les différentes tendances décrites par Philippe Rondepierre (source [20]), celle que nous croyons la plus caractéristique des modes 2017 de l’UX Design est celle qu’il appelle Post-responsive design, une approche design à 360° (des identités visuelles déclinées sur tous les types de supports, du print au numérique) :
2- Les stratégies utilisées dans la guerre des API
La stratégie d’un média vis-à-vis de son API conditionne pour partie son succès, et sa valeur. Une stratégie de trop grande ouverture, tout comme celle d’une tendance à la fermeture ou au repli, peuvent nuire à la conquête de nouveaux utilisateurs et aussi mettre en péril à terme la pérennité du média. De même, des mises à jour trop fréquentes de l’API peuvent décourager (voire contribuer à faire couler) les applications partenaires du média lorsqu’elles n’ont pas les ressources pour suivre.
Une API trop fermée peut décourager les développeurs les plus chevronnés et priver ainsi un média ou un système d’information des opportunités que peut constituer un partenariat gagnant-gagnant qu’il est possible de mettre en place entre lui et les applications connexes lorsqu’ils parviennent à s’interconnecter.
Qui sait si Twitter avait, à l’instar de Facebook, fait preuve de davantage d’ouverture pour ce qui concerne son API, sa valorisation en bourse serait peut-être aujourd’hui meilleure. Du reste, certaines applications qui lui étaient connectées lors de ses premières années, n’auraient peut-être pas fermé leur service.
D’ailleurs, Viadeo n’aurait peut-être pas connu le redressement judiciaire si certaines décisions n’avaient pas été prises en 2012. Par exemple, Viadeo a décidé de supprimer la fonctionnalité qui permettait à chaque utilisateur d’exporter ses contacts, à un format tableur, en vue notamment d’une exploitation des coordonnées de ses relations. Pour pallier la frustration engendrée, les utilisateurs ont cessé d’utiliser Viadeo au profit de Linkedin qui s’est bien gardé de supprimer cette option.
La stratégie et les négociations sur les API sont déterminantes pour assurer la longévité d’un média et aussi en valoriser la capitalisation boursière.
3- La fonction de « Chief Performance Officer » et ses KPIs
L’industrie du numérique crée depuis plusieurs années de nouveaux métiers. En 2017, le CPO (Chief Performance Officer) devrait connaitre le même succès que celui qu’a connu le CDO (Chief Digital Officer) en 2015/2016, et auquel il pourrait voler le poste. Polyvalent et doté d’une excellente culture numérique, le CPO devra être capable de travailler avec toutes les directions de l’entreprise (financière, RH, communication, marketing…). Ses mesures et analyses rendront compte de la performance de l’entreprise sans qu’il se contente des seuls indicateurs de performance marketing (ci-dessous ceux de
2016 .
4- Le « Live streaming video »
Avec leurs propres solutions professionnelles, les entreprises devraient suivre la pratique déjà bien ancrée chez les jeunes utilisateurs et les influenceurs adeptes de Facebook Live, Periscope, Meerkat, YouTube pour le live streaming video.
En 2017, le « live streaming » devrait se développer pour l’organisation de webinars, la retransmission d’événements ou de formations sur plusieurs lieux en simultané, la présentation/illustration du potentiel d’un nouveau service proposé, le recrutement et l’organisation de réunions.