Caro B. & Patrick BouvardMardi 18 Juin 2013 s’est déroulé un Café RH info animé par Patrick Bouvard et Caro B. sur le thème: « Réseaux sociaux, psychologie et travail moderne ».

Les questions posées :

  1. Comment passe-t-on d’un master en psychologie aux métiers de la « communication digitale » ?
  2. Une grande partie de ton travail porte aujourd’hui sur les médias et réseaux sociaux. Tu dis toi-même que Twitter a « changé ta vie »… S’agit-il à ce point de « nouvelles » pratiques ?
  3. Pour parler de nouveaux supports pratiques de communication qui demandent un accompagnement… mais peut-on aller jusqu’à parler d’une  « modernisation » du travail ?
  4. Alors… pour revenir à la psychologie – on y revient toujours ! – quels sont les impacts de cette « modernisation » sur les personnes et sur les groupes humains ?
  5. Quelles sont les grandes précautions à prendre, dans ce contexte, pour garder toutes nos qualités « humaines » et « professionnelles » ?

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Ci-dessous un extrait des réflexions développées lors de cet événement, moment convivial et privilégié de rencontre IRL avec les lecteurs et contributeurs du site  RH info :

Toutes les organisations et entreprises ont actuellement les mêmes défis :

– Se développer ou tout simplement survivre, dans un contexte économique difficile et un climat d’incertitude, qui créé une frilosité des acheteurs et investisseurs (ces derniers sont d’ailleurs mieux éduqués qu’au moment de la 1ère bulle de l’Internet). Les TIC ont cela d’intéressant qu’elles offrent aux entreprises de permettre à des idées innovantes de prendre corps, en leur sein et en leur nom.

– Faire évoluer leur organisation et les méthodes managériales, dans un contexte où le sens et la valeur du travail sont tout autant bouleversés que la façon d’exercer celui-ci. Les outils de collaboration se diversifient et deviennent accessibles à tous ceux qui souhaitent les expérimenter. Le nombre d’études se développe sur les gains potentiels de productivité par l’usage des réseaux sociaux. Un rapport du McKinsey Global Institute (Source : «The social economy : Unlocking value and productivity through social technologies», McKinsey Global Institute, Technology & Innovation, http://ow.ly/eOskN) explique qu’installer un réseau social d’entreprise (conçu tel un Facebook dédié à l’entreprise et sécurisé vis-à-vis de l’extérieur) pourrait contribuer à accroître la productivité des salariés, et ce de la façon suivante :

      • en réduisant le nombre d’heures passées à traiter les e-mails ;
      • en réduisant les coûts de communication ;
      • en améliorant l’accès au savoir et aux experts en interne ;
      • en faisant baisser les coûts de transport ;
      • en améliorant la satisfaction des employés ;
      • en réduisant les frais de fonctionnement.

– Avec le recul de l’âge de départ à la retraite, l’entreprise a aujourd’hui l’opportunité (mais c’est aussi un défi) de mettre à profit les nouveaux outils pour faire cohabiter et collaborer simultanément 3 et bientôt 4 générations différentes : les parents de la génération X, ceux de la génération X, ceux de la génération Y et enfin ceux appelés les « digital natives ». En effet, les réseaux sociaux représentent un outil de travail pour 46 % des jeunes de 25 à 30 ans (source : Les réseaux sociaux : presque des outils de travail ! – Le Point http://ow.ly/m6csu).
A noter : les personnes interrogées se connectent en moyenne 6,4 fois par jour aux réseaux sociaux depuis leur travail. 

Les questions posées par l’auditoire se focalisèrent principalement sur l’utilisation et le comportement à adopter sur les réseaux sociaux ainsi que leurs bienfaits et leurs méfaits sur les salariés.
Après d’intenses discussions, le mot de la fin est revenu à Patrick Bouvard qui a affirmé avec une pointe de malice « Il faut faire avancer le schmilblick ».