Le 2.0 accroît considérablement la quantité d’informations auxquelles nous avons quotidiennement accès (voire à laquelle nous sommes exposés), en mode opt-in ou non d’ailleurs.
Comme beaucoup de bloggeurs (et aussi certainement vous tous qui lisez ce post) je reçois quotidiennement des centaines de mails, de communiqués de presse, de spams, de commentaires, d’appels téléphoniques…

Une de nos missions (voire un nouveau métier ?) est de filtrer et de sélectionner l’information dont nous avons réellement besoin pour mieux écarter celle inutile ou indésirable.

Plus que jamais l’un des enjeux de tous (marques, bloggeurs, médias…) est aujourd’hui en conséquence la production de contenu mais surtout d’un contenu de qualité !

En effet, un contenu mal formalisé, peu original ou encore mal adressé (par le mauvais canal, à la mauvaise audience ou encore aux mauvais horaires par exemple) n’engendrera pas les résultats espérés.

Ce billet propose une méthode pour structurer vos contenus.

Utilisez la méthode ADI : Affirmation – Démonstration – Illustration !

  • Affirmation :

    Exemple d’affirmation => « J’aime la méthode ADI ! »
    Pas d’ADI en 140 caractères (comme sur Twitter) bien sûr, c’est impossible (quoi que…), mais en 60 caractères pour l’affirmation puis une URL qui contient la démonstration et l’illustration !

  • Démonstration :

ADI signifie Affirmation – Démonstration – Illustration.

Avec une affirmation sans démonstration le lecteur reste sur sa faim et peut même éprouver la terrible sensation d’avoir perdu son temps à lire un titre, une accroche, un slogan, peut-être accrocheurs mais désincarnés, démembrés, amputés !

Trop souvent je reçois des communiqués dont la démonstration semble laborieuse et/ou privés d’illustrations. Le lecteur peut se dire « mais où voulait-il/elle en venir? » et repart en pensant alors « l’on ne m’y prendra pas à deux fois pour le clic sur le titre magique! ».

Certes, le responsable aura gagné un clic mais il aura surtout perdu un lecteur potentiellement assidu !

La démonstration donne sens à l’affirmation et introduit parfaitement l’illustration sans laquelle l’argumentation est encore incomplète !

Lorsque la démonstration est insuffisante, l’effort cognitif immédiat demandé au lecteur est plus conséquent. Par ailleurs, dans l’hypothèse où celui-ci souhaiterait malgré tout exploiter le contenu, pallier les informations manquantes recquièrera de sa part un effort intellectuel ultérieur et supérieur à celui qu’aurait nécessité une démonstration exhaustive.

  • Illustration

Un logo ne suffit pas ! Ce n’est pas parce que le communiqué de presse contient le logo de l’annonceur que l’illustration est faite !

Un témoignage, une citation, un visuel (photo, dessin…), une démo vidéo, une capture d’écran, une URL, un powerpoint, une chanson… peuvent ancrer définitivement les messages passés plus haut.

Après un premier examen rapide en diagonale, finalement une lecture attentive décrochera :

1- à la 7ème ligne si :

    • manifestement la démonstration est trop longue ou trop courte,
    • l’illustration est visiblement manquante.

2- à la 4ème ligne si :

    • l’affirmation n’était pas convaincante ou que la thématique n’intéresse pas directement le destinataire,
    • et si l’émetteur n’est pas connu du destinataire.

Enfin, lorsqu’un bloggeur reçoit une information qui lui semble intéressante mais qui n’est pas encore mise en ligne (pas d’URL pour lire le HTML), 3 choix s’offrent à lui :

  • transformer un vulgaire mail reçu contenant le précieux message en contenu 2.0 (billet de blog qui sera automatiquement tweeté et diffusé sur tous les médias sociaux qu’il utilise),
  • laisser de côté le mail par manque de temps,
  • attendre qu’un de ses contacts (journaliste ou bloggeur) convertisse l’information en contenu propre au 2.0 et ensuite le retweeter !

Ci-dessous une (modeste) illustration (peut-être efficace?).

Et vous !?